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1755 |
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Dominique Garat dit " Garat-Ainé " (1735-1799)
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1775 |
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Contrairement à tous ses contemporains, il n'écrivait pas volontiers de mémoire et ses plaidoiries elles-mêmes étaient sommaires. Improvisateur-né, il attendait l'heure de l'audience et les impressions du moment qui devaient faire jaillir à la barre "une éloquence parfois emphatique, mais toujours élégante, claire et précise" (A. Nicolai) . "Homme du monde et salonnier, artiste et lettré", c'est lui qui fut chargé d'être deux fois la voix du barreau de Bordeaux. D'abord en mars 1775; il fut à la tête d'une délégation de 25 jeunes avocats, venue à la rencontre du premier Président Le Berthon, au Bouscaut, pour lui adresser un "compliment" au nom des avocatsde Bordeaux de la restauration du parlement par Louis XVI . En 1788, après le retour du Parlement exilé à Libournec'est lui qui harangua un nouveau le premier président et Dupaty. Lorsque la province réclama auprès du roi le "doublement du Tiers", Garat fut au nombre des délégués avant de devenir l'orateur de la députation à Versailles. |
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1789 |
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Le 22 avril 1789, le bailliage du Labourd à l'a élu à la Constituante, (le bailliage d'Ustaritz relevait du Parlement de Bordeaux). " Homme probe, sensé et quelquefois éloquent " (Condorcet), il joua un rôle actif au cours de la Constituante notamment dans la victoire du Tiers état lors des journées de juin 1789, lors de la nuit du 4-août. II s'opposa au décret qui allait réunir en un seul département (Basses-Pyrénées) le Béarn, la Navarre et le pays de Labour. Il accéda au secrétariat de l'Assemblée nationale, le 3 juillet 1790 et assuma cette charge jusqu'au 30 septembre 1791. |